UA-74942046-1 Pont de SERPA
PONT DE SERPA EN 1965

Suite à la publication de ma photographie du Pont de Serpa prise en Août 1965
sur le très bon blog
PRAÇA DA REPÚBLICA, de João Espinho, quelques commentaires ont été envoyés par des lecteurs.
Vous les trouverez ci-dessous traduits.
Ils nous dévoilent un moment d'histoire autour de ce célèbre pont.
foto: Michel Subrenat-Auger

A propósito desta fotografia, o leitor Michel Subrenat-Auger enviou-me esta imagem, registada em Agosto de 1965, durante a sua primeira visita a Portugal.

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11 Resposta a “Ponte sobre o Guadiana”

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1. RCataluna diz:
11 de Junho de 2008 às 20:17

Que preciosidade! Belo registo!

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2. Manuel diz :
11 de Junho de 2008 às 23:33

Magnifique !
Je me suis promené ici pendant la phase des sondages vers 1970 et durant les années de la construction du Pont de béton autour de 1974.
Le chantier a été achevé, c'est indiqué sur les acrotères "pont ouvert au public en 1977".
J'ai quelque part une carte postale de la Zagope (entreprise de BTP qui a construit le pont) avec le pont déjà terminé mais où ?
Il est probable que l'ouvrage a subi la phase de turbulence de 1974 (révolution des Œillets) et qu'il ait été retardé et achevé plus tard dans la décennie.
Mais j'ai souvenir qu'en 1970 il y avait déjà des travaux.

Abraço
P.S.Je n'ai pas de photos de la construction : (

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3. Charlie diz :
12 de Junho de 2008 às 9:24

Tous ceux qui comptent déjà quelques années de vie des temps passés et qui étaient par ici vers 1960 se rappellent comment Serpa, presque faubourg vétuste et noble de la banlieue de Beja, aujourd'hui à un quart d'heure de voiture, était à cette époque à un quart de jour de distance avec le bonheur de prendre le plus grand passage alterné du Portugal, parfois fermé à l'allée ou au retour.
En venant de Beja il fallait descendre la route en pente à 10% depuis la ligne droite de Baleizão, faire les courbes et contre-courbes puis s'arrêter : mais impossible de passer car le pont était réservé au train.
Alors on sortait de voiture, fumait (à cette époque je fumais) une ou deux cigarrettes, allait se promener jusqu'à la maison de garde du passage du pont - il y en avait une de chaque coté - on donnait le bonjour en demandant si l'attente était encore longue. "Il vient de passer maintenant à Baleizão", répondait-il. On savait par cette réponse qu'il y avait, avec un peu de chance, vingt minutes d'attente.
Non ce n'était pas un train, il s'agissait presque toujours d'une automotrice mais elle prenait facilement du retard.
Depuis le pont (63 m d'altitude) jusqu'à l'arrivée à Brinches (gare desservant Serpa à 125 m d'altitude) la voie montait toujours.
Les normes de sécurité imposaient que seulement lorsque le convoi arrivait à Brinches, le chef de gare ou garde du passage, je ne sais plus, téléphonait aux postes de garde du Pont pour autoriser alors le passage qui pouvait être ouvert aux automobiles.
Pour justifier ces mesures de sécurité, les CP faisaient valoir à travers les fonctionnaires du Pont que c'était pour éviter qu'un wagon ne se soit détaché du train et vienne choquer quelque malheureux automobiliste passant plus bas sur la voie du pont.
Mais après que le train soit passé, et que les gardes aient reçu l'appel téléphonique attendu ils pensaient qu'on pouvait y aller.
Impensable !
Ce n'était pas une poire sucrée. Non, non !
Comme la photo nous le montre et ceux qui sont passés là des centaines de fois peuvent en témoigner, le pont avait seulement l'espace pour une bande de roulement.
En premier passaient ceux d'un côté et ensuite ceux de l'autre.
Les traverses du pont jouaient doucement des castagnettes avec les semelles de nos chaussures.
Il y avait des transports légers, d'autres plus lourds, les incontournables engins motorisés et encore les charrettes à traction animale !
Le pays était encore celui des profondeurs que Cavaco Silva (actuel Président de la République du Portugal) a évoqué une fois mais déjà avec la saveur du passé.
En arrivant au pont on pouvait voir deux gardes avec les signaux ronds, d'un côté vert, de l'autre rouge fixés en haut d'un manche en bois. Nous attendions le vert qui donnait le passage, déjà pleins d'ardeur pour passer le pont et arriver de l'autre coté.
Nous disons maintenant que c'était le bon temps quand nous nous rappelons de lui.
Aujourd'hui avec les routes rapides nous sommes plus proches, et le pays est tout petit.

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4. Bejense diz:
12 de Junho de 2008 às 10:19

Bon texte Charlie, merci de partager ta mémoire.

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5. charlie diz:
12 de Junho de 2008 às 11:53

C'est vrai.
Nous sommes les derniers à avoir ces souvenirs en mémoire.
Merci d'avoir apprécié le texte.

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6. Manuel diz:
12 de Junho de 2008 às 14:21

Le texte de Charlie fait justice à la beauté de la photo, sans aucun doute.

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10. Manuel diz:
12 de Junho de 2008 às 18:21

J'ai retrouvé la carte postale,
que je savais être abîmée mais ne
pensais pas de telle façon.
Encore que, elle montre bien les
travaux mais ils devaient se
prolonger bien plus que ça.
En novembre 1975, il devait être
fait bien plus que la moitié du
tablier du pont.